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Diarrhées néonatales
Une prévention à améliorer

L’abord collectif pour la prévention et la lutte contre les diarrhées néonatales devient de plus en plus nécessaire du fait des différentes évolutions observées en élevage bovin.
Les diarrhées néonatales restent une dominante pathologique. 20 % des veaux sont atteints dans les 2 1ères semaines de vie.

Une prévention accrue nécessaire

En effet, pour améliorer la prévention, nous avons à disposition de nouveaux outils de diagnostic qui permettent une amélioration de la connaissance de l’origine des causes. D’autre part, les diarrhées sont épidémiques, l’augmentation des effectifs augmente l’ampleur du phénomène. Parallèlement, les ressources humaines, en proportion du nombre de bovins, régressent et donc le temps disponible pour la surveillance et les soins à apporter au veau est en forte diminution. Cela se traduit souvent par un retard à la mise en place d’un traitement qui entraîne une augmentation des taux de veaux malades et une aggravation de la mortalité.

 Un impact au niveau des élevages de 3 ordres

L’impact d’une épidémie de diarrhées néonatales s’avère d’abord être financier. S’ajoutent les coûts de traitements, de main d’œuvre et des pertes éventuelles. L’impact économique peut évoluer de façon exponentielle du fait du caractère épidémique de la maladie qui peut atteindre 70, voir 100 % des veaux. Il va être aussi zootechnique. Toute perte de croissance dans les six premiers mois n’est jamais compensée. L’adulte présentera un développement musculosquelettique inférieur et donc une carrière productrice et reproductrice diminuée. Enfin, l’impact est psychologique du fait de la fatigue et du temps perdu, du sentiment d’impuissance devant l’évolution défavorable de la situation et de la crainte pour les saisons futures. Or, 80 % des élevages présentent un taux de veaux malades inférieur à 20 % ; à l’inverse, 80 % des veaux à diarrhées se trouvent dans 20 % des élevages. La norme, pour un cheptel, est de moins de 15 % de veaux malades. Donc, tout troupeau qui ne se trouve pas dans cette situation peut l’améliorer en adaptant sa prévention.

 La lutte et la prévention basée sur la recherche d’un équilibre

L’avenir du veau se joue dans les premières heures qui suivent sa naissance. Dans l’utérus, le fœtus se trouve sous haute protection, à l’abri des agents infectieux. A la naissance, un envahissement brutal de son tube digestif par les micro-organismes se réalise alors qu’il est totalement dépourvu de défenses immunitaires. D’où la nécessité, pour le veau, de naître dans un milieu le moins contaminé possible par les agents pathogènes et d’absorber correctement le colostrum afin se constituer un capital immunitaire.

Une information en 4 étapes

Pour être le plus complet mais aussi synthétique possible, l’information se présente en 4 phases :

 » Janvier 2013″

 
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