Formation « Eleveur infirmier » en élevage ovin – 01 novembre 2013

Pour optimiser sa gestion sanitaire
La formation éleveur infirmier en élevage ovin

Section ovine => Dans le cadre de la maîtrise sanitaire collective, nous vous proposons une formation « éleveur infirmier de son élevage », le jeudi 21 novembre 2013, à la ferme du lycée agricole d’Ahun avec le Docteur Pierre Autef (GTV 87).

Dans l’objectif du développement de la maîtrise des risques sanitaires en élevage, parallèlement aux actions destinées à promouvoir et mettre en place un bilan sanitaire d’élevage annuel, GDS France et la SNGTV ont décidé de s’associer pour proposer des formations à destination des éleveurs. Celles-ci ont pour objectif que les éleveurs puissent mieux raisonner, avec leur vétérinaire traitant, leur approche de l’animal malade et les soins éventuels que son état requiert.

Une réponse aux besoins pratiques des éleveurs et un renforcement de la sécurité sanitaire

Cette formation présente les objectifs suivants :

  • Maîtriser les risques sanitaires, respecter les règles de bonnes pratiques et améliorer le bien-être animal.
  • Observer ses animaux, faire le bilan sanitaire de son troupeau pour définir la priorité sanitaire de son élevage.
  • Mettre en place les mesures de prévention adaptées.

La formation des éleveurs se déroule selon un module de base qui comporte deux journées : la première sur le thème de « l’examen de l’animal malade » et la seconde sur « le médicament vétérinaire ». Chaque éleveur intéressé est invité à s’inscrire avant le 08 novembre 2013.

Une démarche méthodique d’observation et d’intervention sur ses animaux

Tout éleveur ovin a déjà été confronté à des animaux malades au sein de son troupeau et a de lui-même essayé d’aboutir à un premier « diagnostic », mais, il n’est pas toujours facile à établir. Cette formation a pour but de transmettre une méthode et les gestes clés à accomplir lorsqu’un animal est malade. Après l’exécution des 6 gestes, l’éleveur établit un premier bilan qui lui permet de prendre une décision : c’est une maladie qu’il connait et il dispose d’un protocole de soins, il peut réaliser un traitement ou il observe des signes inconnus, il contacte alors son vétérinaire. Afin d’être le plus concret possible, des scénarios sont ensuite soumis aux éleveurs : une situation d’élevage et des signes de maladie leur sont présentés, ce qui leur permettra d’appliquer la méthode et de résoudre le cas observé.

Un module de base avec deux journées

Cette formation se déroule selon un module de base qui comporte deux journées : la première sur le thème de « l’examen de l’animal malade » et la seconde sur « le médicament vétérinaire et le carnet sanitaire ». Une partie pratique en exploitation (réalisation de gestes techniques ou analyse de la pharmacie) est associée à une partie théorique. Ces formations se réalisent dans le cadre de VIVEA sous l’égide de la Chambre d’Agriculture. Les GDS, maîtres d’œuvre de cette action, sont chargés de l’organisation et de l’animation en partenariat avec les GTV.

La prise de température est un geste simple, indispensable, trop souvent omis.

1ère journée : conduite à suivre pour l’examen d’un animal malade

La première partie de journée se déroule en salle. Les éleveurs se sensibilisent aux différents gestes d’examen par le biais de supports diaporama et vidéo. L’objectif est de former un canevas général de raisonnement, d’appréhender différentes situations des animaux malades et de préparer la partie pratique en élevage de l’après-midi. Les éleveurs s’exercent à réaliser les 6 gestes de base de l’examen d’un animal malade vus le matin : prise de température ; examen des matières fécales ; examen du vagin et de l’urine ; examen de la mamelle chez la brebis, des testicules chez le bélier, du nombril chez l’agneau ; examen des flancs ; examen de la tête et de la respiration.

2ème journée : différents scénarios et utilisation du médicament vétérinaire

L’évaluation de la quantité émise, de sa consistance, de son odeur, de sa couleur, de l’importance des fibres, la mise en évidence d’éléments anormaux comme du sang constituent autant d’éléments de diagnostic qu’il s’avère important de recueillir. Les fèces peuvent constituer un prélèvement intéressant pour des recherches analytiques diarrhées néonatales, parasitisme…) à condition de bien en connaître les apports et les limites.

La matinée se déroule en salle. Son contenu est basé sur la mise en situation des différents gestes vus lors de la 1ère journée dans différents scénarios que les éleveurs pourront choisir. La partie pratique se déroule l’après-midi, en élevage. En partant des médicaments de l’armoire à pharmacie, les points suivants sont abordés : adaptation des modalités de stockage, gestion des périmés, médicaments donnant lieu à prescription, respect des prescriptions, modalités de classement des ordonnances, modalités d’entretien des matériels de traitement, modalités de repérage des animaux traités, enregistrement des traitements, adaptation du stock de médicament à la situation de l’élevage, démonstration des principales techniques d’administration des médicaments… La promotion de ces bonnes pratiques et la sensibilisation des acteurs aux risques liés à l’antibiorésistance participent à la nécessaire préservation de l’efficacité des antibiotiques.

Une formation départementale pour commencer, inscrivez-vous dès maintenant

Cette formation se déroulera le jeudi 21 novembre 2013 à la ferme du lycée agricole d’Ahun pour un groupe de 12 à 15 éleveurs. L’animation est réalisée conjointement par un vétérinaire et GDS Creuse. La participation financière demandée aux éleveurs est de 28 euros pour les deux journées. Pour participer, il vous suffit de vous inscrire à l’aide du coupon-réponse que vous trouverez dans le N°277 du « Berger » du mois d’octobre 2013, avec le coupon-réponse joint à l’invitation envoyée à chaque éleveur « professionnel » ou en indiquant votre souhait de participer en contactant Marien Bataille à GDS Creuse (05 55 52 53 86 ou gds23@reseaugds.com).

Une poursuite de la mobilisation de tous dans le cadre de la « sanitaire’ attitude »

La « sanitaire’ attitude » associe bilan, analyse, apport de garanties, protection des élevages avec les outils disponibles, notamment la « boîte à outils GDS Creuse » dont fait partie cette formation. Un troupeau sain, ce sont des résultats économiques renforcés, un bien-être animal amélioré, des pathologies et, ainsi, des utilisations de médicaments diminuées. Avoir une « sanitaire’ attitude », c’est répondre de manière synergique à nos besoins internes (techniques et économiques) et externes (besoins commerciaux, attentes sociétales). Dans cette optique, les acteurs de la section ovine de GDS Creuse recherchent une sensibilisation des éleveurs ovins creusois à l’utilisation des différents outils. Ils s’appuient sur les conseils techniques des intervenants du monde de l’élevage en espérant un fort engagement individuel dans la maîtrise des risques sanitaires pour un retour collectif conséquent bénéfique avec l’obtention d’un troupeau sain, sûr et rentable.

Marien BATAILLE – GDS Creuse

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